Activités et excursions à Saint-Malo
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« Ni Français, ni Breton, Malouin suis » : la devise des habitants de Saint-Malo traduit bien l'esprit d'indépendance qui a toujours caractérisé la ville.
La cité doit son nom au moine gallois Mac Low qui évangélise la région au VIe siècle et devient évêque d'Alet, une ancienne préfecture gallo-romaine bâtie sur une presqu'île voisine. L'actuelle Saint-Malo n'est alors qu'un îlot rocheux inhabité. Mais les incursions des Normands obligent les habitants à s'y installer car elle est plus facile à défendre. En 1144, l'évêché d'Alet y est transféré et la cité prend le nom de Saint-Malo tandis qu'Alet devient Saint-Servan. |
Objet d'incessantes convoitises, la ville lutte tout à tour contre le pouvoir des ducs de Bretagne, les prétentions des voisins français ou anglais. En 1308, les Malouins créent la première commune bretonne. En conflit avec le duc Jean IV, la ville passe plus tard sous la tutelle du pape Clément VII d'Avignon. En 1395, la cité se tourne vers le roi de France, Charles VI et obtient le statut de port franc qu'elle conservera durant trois siècles et qui assurera sa prospérité. En 1590, les Malouins s'insurgent contre le gouverneur, partisan d'Henri IV, Saint-Malo se déclare en république et maintiendra son indépendance durant quatre ans.
Le caractère indépendant et entreprenant des Malouins s'exprime aussi dans le commerce. La pêche de la morue à Terre-Neuve et l'exportation des toiles de lin de Bretagne permettent à la ville de considérablement s'enrichir. Dès le XVe siècle, Saint-Malo est un port d'envergure internationale, il devient le plus important port de France à la fin du XVIIe siècle. Pendant dix ans, la ville détiendra le monopole du trafic avec les Indes orientales.
La situation de la ville, son histoire et sa réussite susciteront de nombreuses vocations de marins, d'aventuriers, d'hommes libres. En 1534, Jacques Cartier découvre l'estuaire du St-Laurent et prend possession, au nom ru roi de France, de la terre qu'il nomme Canada. Aux XVIIe et XVIIIe siècle, le roi accorde aux corsaires malouins le droit de s'emparer des navires ennemis. Duguay-Trouin et Surcouf resteront parmi les plus célèbres de ces capitaine de course qui donneront à la ville son surnom de 'Cité corsaire'. C'est aussi à Saint-Malo que sont nés les écrivains Chateaubriand et Lamenais, le médecin Broussais qui a transformé la médecine de son époque, le colonisateur des Indes, Mahé de La Bourdonnais.
La seconde guerre mondiale sera tragique pour la ville où les Allemands s'étaient retranchés. Ravagé à 80 %, Saint-Malo sera reconstruite d'une manière exemplaire, de nombreux monuments abattus seront réhabilités avec les pierres d'origine numérotées. La ville a donc conservé son caractère de citadelle, ville-close ceinturée de remparts d'où émergent de hautes façades de granit.
L'esprit de liberté, le goût de la navigation et de la découverte s'expriment aujourd'hui par différentes manifestations de grande envergure sportives et culturelles. Les courses au large : la Transat Québec-Saint-Malo, la Route du rhum alternent tous les deux ans et réunissent les plus grands noms de la voile. Les Etonnants voyageurs et Quai des bulles, deux salons littéraires attirent chaque année des milliers d'amateurs de livres et bandes dessinées.
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